Cinquante ans déjà, Ça lui fait peur, Elle se regarde faner
Il était une fois, Jeune fille en fleur, Elle voudrait retrouver
Ce joli visage, avant qu’elle ne vieillisse
Lui ouvrait tant de portes, mais il est venu son tour
Il est venu l’âge de cacher le vice,
De se payer alors un capital jeunesse
Une mise à jour

Vite il faut fuir le temps
Effacer l’ombre des saisons
Vite je sens que je vieillis injectez-moi la solution

Juste entre les yeux, plantez là l’aiguille de sa renaissance
En une seconde ou deux la voilà juste après l’adolescence.

C’est un bien triste combat pour ne pas perdre sa place
Dans un monde où seule la chair fraîche peut partir à la chasse

Vite il faut fuir le temps
Effacer l’ombre des saisons
Vite je sens que je vieillis injectez-moi la solution

Avec ou sans anesthésie, telle est la question.

Quand il me regarde de travers
Ça me stresse un peu je me demande de quoi j’ai l’air
D’une fleur bleue rose des joues qui s’enflamme
Déstabilisée par le tombeur de femmes
Briseur de cœurs, bourreau d’un jour
Fais sonner l’heure, que je tombe à mon tour
Juste une proie juste une fois

Caméléon c’est un caméléon boy
Il aime les chansons d’amour mais n’attend personne
Il change de couleur de femme un peu tous les jours
Ça peut déplaire on est contre ou on est pour
Caméléon boy (x3) caméléon

J’aime quand il m’observe de travers
Il me désarme et perdue je rentre aux vestiaires
Il y a mille et une lueurs dans son regard
J’ai envie de tout laisser faire sauf le hasard
Quand il me touche il commet l’erreur
De laisser ma bouche au milieu d’un leurre
Il m’échappe encore une fois

Caméléon c’est un caméléon boy
Il aime les chansons d’amour mais n’attend personne
Il change de couleur de femme un peu tous les jours
Ça peut déplaire on est contre ou on est pour
Caméléon boy (x3) caméléon

A la force d’attraction du Don Juan, mon armure de chasteté
Si solide soit-elle pourtant, a du mal à résister
Car j’en rêve, j’en rêve, j’en crève

Caméléon c’est un caméléon boy
Il aime les chansons d’amour mais n’attend personne
Et il enflamme ses chemises un peu tous les jours
Je dédramatise et puis tant pis pour l’amour
Caméléon boy…

je suis le clown inutile
je suis là pour rigoler
maquillé d’indélébile
pour taire ce qui fait pleurer

comme il est beau mon nez rouge
il n’ inspire jamais
ne sent pas ce qui bouge
reste bloqué sur arrêt

j’ai choisi d’être l’ignorante
la bien heureuse qui
ne joue pas à la charmante
et contre tout attente sourit

on ne sait pas où ça va
autant rire de ce qui nuit
puisque l’horizon est là
et que va tomber la nuit

je suis celle qui rit
quand on lui dit « c’que t’es jolie »
celle qui rit
quand bien même du bien, du bien au lit

mais j’ai plus envie d me marrer
je veux faire sauter les menottes
en moi-même emprisonnée
condamnée la rigolote

devenir celle qui réfléchit
se prend la tête entre les mains
l’intelligente qui écrit
se préoccupe de demain 

je suis celle qui rit
celle qui rit quand on lui dit « c’que t’es jolie »
celle qui rit
quand bien même du bien, du bien au lit

comme il est beau mon nez rouge
il n’ inspire jamais
ne sent pas ce qui bouge
reste bloqué sur arrêt

je suis celle qui rit
quand on lui dit « c’que t’es jolie »
celle qui rit
quand bien même du bien
je suis celle qui rit
quand on lui dit « c’que t’es jolie »
celle qui rit
quand bien même du bien, du bien au lit

Sur la photo de classe, je me tiens bien en place,
Joues roses et sourire d’enfant modèle
La maîtresse me donnait des bons points par centaines
Je cachais bien mon jeu j’étais la reine
Planter un stylo dans un insecte bien portant
Arracher les cheveux de toutes le filles
Menteuse, tricheuse, hypocrite, démoniaque
Je comptais sur ma liste un bon nombre d’ignominies

J’ai le vice en moi j’ai le diable au corps
Jamais un remord
J’suis comme ça,
J’y peux rien j’suis comme ça

Aujourd’hui ma devise : « pour mieux régner je divise »
J’invente sans cesse le pire scénario
Oui je sème partout la zizanie, pour mieux planter mes couteaux dans le dos
Insulter ma voisine, me taper le mec d’une copine,
Filer de la dope au chat de mon cousin
N’ayez surtout pas confiance, je ne suis que manigance
Le plus virulent de tous les venins
Diplômée en coups bas, j’y peux rien j’suis comme ça

J’ai le vice en moi j’ai le diable au corps
Jamais un remord
J’ai tant de malice en moi je suis seul maître à bord
C’est ça que j’adore

Oui, je sais, c’est pas bien,
Je sème le mal autour de moi mais je n’y peux rien,
Je lutte sans cesse mais j’ai le diable aux fesses,
Qui me tente, qui me hante,
Et que je laisse s’emparer de moi

J’ai le vice en moi j’ai le diable au corps
Jamais un remord
J’ai tant de malice en moi je suis seul maître à bord
C’est ça que j’adore
J’adore (x3)

Comme le soleil commence à disparaître
Il éteint et jète sa clope par la fenêtre
Mégot parmi des tas, oh mégot délicieux
Tu t’écrases comme ça va de soi tant de projets nébuleux
Dans l’ombre d’un doute sa trentaine se fige
Mutant en déroute, statistiques qui l’affligent
Epouvantail à plein temps, en mal d’une arlésienne
Mais l’espoir court encore dans la plaine

Du vrai, du beau, du presque tout qui tiendrait chaud
Au corps, au décor, un truc pas loin, facile mais pas trop
Barnabé plane, s’élance, heureuse errance.

Tombé de haut il est las c’est logique
Des joies de l’auto-sabotage systématique
Bye bye l’adulescent qui se contente du hasard
Il a un doigt sur la détente, détournez les regards

Faut-il l’avouer allons-y parlons cru,
Il tripa sur la première wineuse venue
C’est pourtant pas compliqué, il veut le sexe et l’amour
D’accord c’est pas gagné mais un jour

Du vrai, du beau, du presque tout qui tiendrait chaud
Au corps, au décor, un truc pas loin, facile mais pas trop
Barnabé plane, s’élance, heureuse errance.

Heureuse errance l’inattendu rapplique
Il est entendu que sa cause est romantique
Ah la main dans la main c’est con certes mais fabuleux
Et Barnabé, regardez-le…il est amoureux !

Barnabé plane, s’élance, heureuse errance
Du beau, du presque tout qui tiendrait chaud
Au corps, au décor, un truc pas loin, facile mais pas trop
Barnabé plane, s’élance, heureux (2 fois)
Barnabé plane, s’élance, heureuse errance (x2)

Je descends l’avenue Gambetta,
Ma maquette sous le bras
Et je suis fière,fière de faire écouter ça
A mon petit chéri,mon chou,
C’est sûr ça lui plaira,
Elle déchire tout ma petite chanson
Il me demandera de monter le son,
Mais au lieu de ça,

Il m’a dit J’aime pas ta chanson,
no me gusta tu cancion no me cortes el vazilon
j’aime pas ta chanson
callate la boca ya que no puedo puedo mas nena
j’aime pas ta chanson
no me gusta tu cancion no me gusta tu cancion vieja !!!
Il m’a dit j’aime pas ta chanson !

Oui bon,j’vais pas en faire un drame;
Je monte dans un bus direction avenue Wagram,
J’ai rendez-vous avec un D.A
Un producteur chef de produit de la prod’ bref,
C’est sûr il me dira que ma petite song c’est un tube…
…De dentifrice…

Il m’a dit J’aime pas ta chanson,
no me gusta tu cancion no me cortes el vazilon
j’aime pas ta chanson
callate la boca ya que no puedo puedo mas nena
j’aime pas ta chanson
no me gusta tu cancion no me gusta tu cancion vieja !!!
Il m’a dit j’aime pas ta chanson !

Je me sens si seule,
Incomprise et abandonnée,
Mes amis,je vois bien qu’ils n’osent rien me dire,
Ma famille que j’aime tant ne veut pas me voir souffrir
Je vais la faire écouter à mon chien…
…J’ai même pas de chien!

Oh! J’en ai marre je pète les plombs
J’vais m’la faire la crise d’ égocentricité
J’ mets les doigts dans la prise d’ électricité
Même la nouvelle star n’ a pas voulu de moi!
Pourtant j’peux bouger mon boule comme Beyoncé
Oh si seulement je pouvais avoir le succès
D’Amy Winehouse!!! Amy Winehouse!!! Amy Winehouse!!!

Il m’a dit J’aime pas ta chanson,
no me gusta tu cancion no me cortes el vazilon
j’aime pas ta chanson
callate la boca ya que no puedo puedo mas nena
j’aime pas ta chanson
venga tia apaga ya no me hagas sufrir mas

Il m’a dit J’aime pas ta chanson,
Ta chanson elle est moche
Le refrain sonne pas très bien
Dans les paroles ça cloche
La mélodie j’ai pas compris oh tu tournes en rond
Il m’a dit j’aime pas ta chanson !

no me gusta tu cancion no me gusta tu cancion vieja !!!
no me comas la bola

J’fais pleurer les garçons je sais c’est pas bien
J’fais pleurer les garçons et ils me le rendent bien
J’enveloppe mes instants de vertu
Dans du papier d’alu, en un mouvement, délicatement

J’fais pleurer les garçons je sais c’est pas bien
J’fais pleurer les garçons et ça j’y peux rien
Mes nuits sans lit mes p’tites aventures
Il ne faudrait pas que ça dure
Autant de temps, pourtant j’attends

Ouh, petites choses,
Mon insolence est ma défense pour toucher votre innocence
Ouh, petites choses,
Pardonnez les offenses de tous mes mots
Mes gestes sans élégance, sans élégance

J’fais pleurer les garçons, je sais c’est pas bien
J’fais pleurer les garçons et ça j’y peux rien
Sur mes épaules ils laissent les ères
De larmes indélébiles pourtant sincères de crocodile

Ouh, petites choses,
Oubliez mon indifférence, ne lui donnez pas croyance
Ouh, jolies choses,
ne vous perdez pas dans mon errance j’accorde une chance, j’accorde une danse

J’fais pleurer les garçons et je fais de mon mieux
Pour faire croire aux garçons
Que je pleure pour leur cucu.

Emmène-moi dans les gares et les aérogares que je ne connais pas
Enlève-moi aussi loin que là où se meurt la lueur de ces endroits
Emmène-moi dans les ports et les aéroports qui n’ouvrent leurs bras
Qu’à ceux qui jètent l’ancre et leur dévolu sur le bonheur où qu’il soit
Où qu’il soit, où qu’il soit

Emmène-moi dans ces déserts immenses pour que je me perde en silence
Enivre-moi jusqu’à toucher du bout des doigts le bonheur libre en partance

Où ça
Il est peut-être déjà
Chez moi
Juste là
il est bien quelque part

Emmène-moi là où j’imagine que tout le monde imagine qu’il n’y a rien
Rien d’autre que ce à quoi l’on croit ce bonheur qui nous arrange bien

Emmène-moi si tu ne m’emmènes pas
Je te dirai ce qu’il y a
Je raconterai tout ça

Rien, plus rien à m’mettre,
vas-y sans moi dans ta petite fête
toi tu t’en fous éperdument, tu portes toujours les mêmes vêtements
Oh tiens, j’ai mal à la tête,
manquait plus que ça, c’est bon j’arrête
Va faire sembler de t’amuser, tu leur diras que je suis fatiguée
et que j’en ai marre!!! Oh marre !!
Attends chéri reste ici, je vais peut être changer d’avis

Mais tout ça c’est des soucis! Facile à dire que c’est pas grave.
Ma vie elle est pourrie, je dirais même qu’elle est pourrave
Moi j’ai trop de soucis, on me traite comme un animal,
ma vie elle est moisie, mais je kiffe me sentir mal, me sentir mal

Il faut que je réfléchisse,
que je fasse le point sur mon existence
C’est la pagaille complète, ça se bouscule dans ma tête!
Je sens que je somatise, vite une auto psychanalyse,
Mes angoisses, mes palpitations ne laissent plus de place à mes questions !
Parce que c’est grave ! oh C’est très très grave
C’est grave tu sais, je crois que je vais craquer,
j’ai perdu ma pince à épiler…

Mais tout ça c’est des soucis ! Facile à dire que c’est pas grave.
Ma vie elle est pourrie, je dirais même qu’elle est pourrave
Moi j’ai trop de soucis, on me traite comme un animal,
ma vie elle est moisie Mais je kiffe me sentir mal, me sentir mal

La mierda para ti, la vida es la mierda para ti,
para ti, la mierda para ti!

Ok, d’accord, j’ai tout pour être heureuse
J’ai un mec, un appart’ et une famille nombreuse
La misère du monde me touche, faut pas croire
Ça m’attriste, on peut en parler pour voir
Mais mon mec, rho, il est chiant,
mes amis sont saoulants, je vous parle même pas de mes parents,
même mon chien il comprend rien, pourtant je lui parle de mon quotidien
et toi tu me prends pas au sérieux, je le vois marqué au fond d’tes yeux
Alors ça y’est faut être content, faut que ce soit la fête dans ma teuté ?
La fête du slip, le jour de l’an ? Un mauvais sort je crois qu’on m’a jeté.
« Don’t worry, be happy » Mais moi j’ai pas envie !
C’est le contraire, je suis « iécontrar », wesh chui vénérée !

Mais tout ça c’est des soucis ! Facile à dire que c’est pas grave.
Ma vie elle est pourrie, je dirais même qu’elle est pourrave
Moi j’ai trop de soucis, on me traite comme un animal,
ma vie elle est moisie Mais je kiffe me sentir mal,

Ouais tout ça c’est des soucis ! Facile à dire que c’est pas grave.
Ma vie elle est pourrie, je dirais même qu’elle est pourrave
Moi j’ai trop de soucis, on me traite comme un animal,
ma vie elle est moisie Mais je kiffe me sentir mal,
me sentir mal!

C’est en marchant sur la tête
Qu’on se délecte des dessous d’la vie
Quand l’cerveau rase les paquerettes
L’enfer devient le paradis
Faut qu’ ça dégringole dans les détails
Plus ça vole bas plus on tombe de haut
On préfère les dessous d’la vie
On veut le bas des dos

On veut tout le cancan
Frou-frou et linge sale
On veut d’la p’tite misère à renifler
Par dessus tout, c’est vu d’en d’ssous qu’on s’aime bien
Alors pour vivre heureux vivons penché

Du tartuffe qui se respecte
Le beau discours exige le pantalon
Mais sans l’invention d’la braguette ouverte
Y’aurait moins d’émotions
Y’a longtemps qu’on veut plus des étoiles
On veut d’la messe basse et du bas morceau
On préfère les dessous d’la vie
Le derrière des rideaux

On est tous bien contents
Number one des sondages
Les casseroles en gros plan ça fait rêver
C’est si doux tous ces gens sans dessus en d’sous
Alors pour vivre heureux vivons penché

Vue d’en bas, la vie d’en haut et ben dis donc ben c’est du beau, le bas de la vue qu’on a
Mais voir de haut la vie d’en bas ne vaut pas la vue qu’en bas on a de la-haut , ça c’est sûr
Sans ces indécents dessous à quatre sous on est si deçu, et ça c’est moche
Par- dessus tout y’a les dessous de tous nos au-dessus de tout
On aime bien ça
Nous on aime bien les dessous d’la vie

On préfère les dessous d’la vie
Z’ont tout pigé la-haut

On est tous les gagnants
On a tous la médaille
Libérons nos caleçons de ce trophée
C’est malgré nous qu’on voit des dessous partout
Alors pour vivre heureux vivons penché
Jour après jour un peu plus penché
Si on préfère les dessous de la vie
Alors c’était vraiment pas la peine d’apprendre à marcher

Tu m’intéresses, je rêvais de te rencontrer
Discuter, regarder tes fesses
Quelle chance quelle opportunité
Quoi ? tu pars déjà ! mais où vas-tu finir la soirée ?
Voir qui pendant que moi, sur les Haribo je vais me jeter

J’envie cette fille, son jean slim me fait pleurer
Sur ses talons aiguilles, Louboutin pour s’la raconter
Qu’est-ce qui cloche ? j’me sens grosse, je me sens moche
Personne ne me regarde, et moi je bloque sur la naïade

Devant ma vue, il me parle tout près du nez
Ce mec bizarre cet intrus, j’aimerais tellement me retourner
J’aurais dû lui proposer un Fisherman,
Je ne respire plus, et poliment je m’éloigne

Je titube, je sens mes jambes m’abandonner
Comme à mon habitude je n’sais plus où je suis garée
Quelque part une âme sœur m’attend ce soir
Dans n’importe quel quartier
Si tu m’entends je viens te chercher

Ils sont rentrés. J’entends du bruit sur le palier.
Peut-être ils vont jouer du piano.
Alors, il arrivera, dira bonjour, les embrassera
Et j’entendrai son pas.
Je devinerai où il va,
Je devinerai où il va.

Ils sont rentrés.
J’entends des bruits dans l’escalier.
Peut-être il va jouer du piano.
Moi, j’écouterai si fort.
J’écouterai encore et encore
Et il s’arrêtera.
Je devinerai où il va,
Je devinerai où il va.

Mais je ne veux plus y penser,
Mais je ne veux plus l’écouter.
Je vais bientôt aller me coucher
Mais je ne veux plus y penser.

Ils sont rentrés.
Le piano a cessé de jouer.
Je crois que ta chambre est au fond.
Je suis triste s’il y va
Parce qu’alors je ne l’entends pas
Mais si j’entends sa voix,
Je devinerai où il va,
Je devinerai où il va.

Ils sont rentrés
Et puis je vois mes mains trembler.
Et si le piano s’arrêtait,
Et puis s’il ne venait pas
Ou bien alors s’il sonnait chez moi ?
Un jour il viendra.
Je devinerai où il va,
Je devinerai où il va.